JOHNNY JANE
SUPER ! PRESENTE : JOHNNY JANEL’histoire de Johnny Jane s’apparente à celle d’un mouvement intérieur. La plupart de ses chansons surgissent au fil de longues balades solitaires et sans but précis dans les rues de Paris, avec un casque vissé aux oreilles. « Il faut que je découvre ».Porté par ces mots, susurrés à lui-même dans un dialogue interne, ce compositeur, interprète et multi-instrumentiste de 25 ans a parcouru des sentiers musicaux à rebours. Doté d’une oreille aiguisée, Johnny Jane a systématiquement recherché l’ADN musical des styles musicaux et des artistes qui ont attiré son attention, pour bâtir un arbre généalogique traversé de correspondances entre époques musicales et rapports de causalité manifestes - tel le lien entre le Velvet Underground, les Strokes et leurs héritiers.Rien n’est laissé au hasard dans ses textes en vers libres, ni dans ses mélodies, harmonies et arrangements, qui oscillent avec précision, à la croisée des chemins. Pop sophistiquée parcourue d’orgues Fender Rhodes, chanson française teintée d’effets de vocoder, électro atmosphérique French Touch et batteries années 90’ issues du rock et du post-punk anglo-saxon… Toute l’identité de son premier album tient du voyage et du parcours de ses influences multiples. A commencer par son nom d’artiste, clin d’œil à la Ballade de Johnny Jane composée par Serge Gainsbourg pour le film Je t’aime moi non plus, en hommage à Jane Birkin.Comme Gainsbourg, Johnny Jane dit “travailler peu”, congédiant ainsi, d’un sourire suffisant, ses dix années d’efforts consacrés à étudier le piano, le solfège, les percussions et la guitare au Conservatoire Supérieur de Musique d’Orléans, sa ville natale. Pourtant, Émile - son vrai prénom - reconnaît “observer” “tout autour” “tout le temps”, ces détails cruciaux qui échappent souvent au regard. Ce temps de contemplation ritualisé à l’excès, dans lequel le temps devient extensible, est nécessaire à son processus de création. Ses chansons naissent comme des lueurs qui ne tiennent pas compte des secondes, minutes et heures imprimées par les horloges. Elles prennent forme de façon aléatoire, par un déclic soudain. Parfois, lorsqu’il marche dans la rue et le plus souvent quand il est assis au piano, micro ouvert.Les images, les sons, les émotions s’impriment alors dans sa musique, comme des témoins tangibles d’une apparente futilité de l’existence, qui se transforme en gloire des petites choses. Comme ce “bleu” évaporé “du sky” de Bye Bye et le “rouge” pas comme les autres de la chemise de Justine, qui figurent parmi les titres phares d’Attitude(s). Fouilleur de l’âme, Johnny Jane recherche en toute chose la fragilité de l’instant. Comme à l’époque où faisait de la photo, et se baladait jour et nuit avec son appareil Canon 50mm “pour capturer sur des séries de clichés des accidents merveilleux et des rencontres fortuites de passants”. C’était durant ses études à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, intégrée après un bac littéraire. Depuis ses 16 ans, Johnny Jane avait compris être hors norme, hors la loi, et sans doute un peu paumé, préférant se noyer dans le texte de En Attendant Godot – “Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? On attend. Mais en attendant ?” - à la méthodologie butée de l’enseignement secondaire.Toujours au conservatoire d’Orléans, il avait décidé de suivre des cours de théâtre et, en incarnant le personnage de Vladimir dans Beckett, il s’était reflété dans l’impitoyable lucidité de sa vision sur le monde : “d’une telle simplicité, ironie et élégance”, commente Johnny Jane. Adolescent, il découvre aussi les Illuminations de Rimbaud, se balade avec un long trench aux allures rétro, et écrit des poèmes – “Une suite d’élucubrations et de clichés adolescents”, se souvient-il. Ils l’entraîneront néanmoins à aiguiser sa plume, à se lancer dans ses premières compositions et à faire la rencontre capitale, sur les bancs du lycée, de Carl et Renaud, un tandem de producteurs - encore aujourd’hui ses meilleurs amis - qui l’ont aidé à composer et produire certaines de ses chansons.Entre émotion sincère et second degré réjouissant, Kleenex - toute rimée en “Ex” - s’est révélée à sa plume pendant qu’il écoutait le débit en syncope et à la césure des mots, de Françoise Hardy, sur “Comment te dire Adieu” (écrite par Serge Gainsbourg). A la fois récit d’un prélude et d’un deuil d’une histoire d’amour, l’album Attitude(s) avance avec cette allure propre à Johnny Jane, entre profondeur, dandysme, humour et insolence. Il y est question d'un “Maître” dont le navire semble faire naufrage, mais papillonne sur les flots. Les Lois de l’Univers semble dictée par l’état d’ivresse d’une rave et conjugue une ligne mélodique évoquant “Que je t’aime” (de Johnny Hallyday) et un orgue d’église évoluant comme une Toccata et fugue de Bach. Ultra pop, “Plus rien à perdre” suit un rythme tout en up tempo, en contrepoint d’un texte dressant le portrait d’une génération désabusée “qui créé plus à partir du néan
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Le prix des billets est à partir de 35,10 EUR - Organisateur:
- SUPER ! LA MELODIE DU BONHEUR
- Lieu de l'événement:
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LE TRIANON
80 Boulevard Rochechouart
75018 Paris
FR
Plus d'infos sur le lieu
- Genre musical:
- Rock -> Pop